Célébration du 8 Mai 1945 🎺
Journée nationale de commémoration de la victoire du 8 Mai 1945
Que s'est-il passé le 8 Mai 1945 ?
Après la bataille de Berlin qui se termine le 2 mai 1945 par la victoire soviétique sur les troupes allemandes, le Troisième Reich s'effondre.
Dans un premier temps, c'est le 7 mai 1945 à Reims, où se trouvait le quartier général des forces alliées en Europe occidentale dirigé par le général américain Eisenhower, qu'est signée la reddition de l'armée allemande. Les combats doivent cesser le 8 mai à 23h01.
Les représentants du Haut Commandement allemand signent un nouvel acte de capitulation à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 en présence des représentants de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.
Est-ce la fin de la Seconde Guerre mondiale ?
Si cette date marque la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, la guerre se poursuit en Asie en particulier entre les États-Unis et le Japon.
Ce n'est qu'après les bombardements atomiques américains sur Hiroshima (6 août 1945), puis Nagasaki (9 août 1945) et l'attaque soviétique en Mandchourie, que l'empereur Hirohito annonce, le 15 août 1945, la capitulation du Japon.
Il s'ensuit la signature de la capitulation japonaise le 2 septembre 1945 en baie de Tokyo, à bord d'un navire de guerre américain. C'est donc cette dernière date qui marque la fin véritable de la Seconde Guerre mondiale.
Cette date est-elle célébrée également dans d'autres pays ?
Si, en France, le 8 mai est un jour férié, ce n'est le cas ni au Royaume-Uni, ni aux États-Unis. Pour sa part, la Russie et certains pays issus de l'ex-URSS célèbrent le jour de la victoire le 9 mai, la capitulation allemande à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 correspondant à la date du 9 mai 1945 à cause du décalage horaire avec l'heure de Moscou.
Le bleuet est le symbole choisi pour illustrer la solidarité envers le monde combattant pour plusieurs raisons. Il rappelle l'uniforme bleu horizon que les jeunes recrues, les « Bleuets », portaient en rejoignant leurs aînés, les « Poilus », sur les champs de bataille.